The Second Industrial Revolution and the Staples Frontier in Canada: Rethinking Knowledge And History

À la fin du 19e et au début du 20e siècle, l’exploitation des forêts canadiennes conifères a été transformée par les nouvelles technologies de la Seconde révolution industrielle. Dans les termes de la théorie du produit générateur de Innis, cette transformation peut être vue comme le résultat de l’exploitation de ressources naturelles frontalières utilisant la technologie d’un centre Euro-Américain plus avancé. Le sociologie de la connaissance offre également un cadre d’analyse en ce que les connaissances techniques anciennes et nouvelles des différents groupes sociaux ont également modifié les relations unissant les groupes entre eux. La chronologie et les caractéristiques des modifications des technologies de traitement du bois sont comparables bien qu’assez différentes de celles qui ont affecté les technologies des moulins à papier.In the late nineteenth century and the early twentieth century the exploitation of Canada's softwood forests was transformed by the new technologies of the second Industrial Revolution. This can be understood in terms of Innis's staple thesis as the exploitation of natural resources on a margin for and using the technology of a more advanced Euro-American centre. The sociology of knowledge also provides a framework for analysis as old and new bodies of technical knowledge were possessed by and altered the relationships among different social groups. Changes were experienced both in the woods (pulpwood logging) and in the mills (pulp and paper making) in ways which were broadly similar but different in timing and other significant respects

Raising Standards: Public Works and Industrial Practice in Interwar Ontario

Public works and the bodies which build them or contract for their building are important to the history of standards for a variety of reasons. The sheer size, significance and ubiquity of such works, make standards practice important in and of itself. The rigour used in enforcing those standards on contractors and suppliers, while exerting a force for the improvement of industrial practice, also had the secondary effect of favouring those firms which were familiar with and could meet such standards. Public agencies had not just contractual means to enforce their ideas about standards but often regulatory ones as well. Public works standards helped define the state's relationship with the geographical space in which it acted. These issues will be explored using four case studies from Ontario: public roads and buildings, public health regulation and standards for municipal water works, the Hydro-Electric Power Commission of Ontario and finally the City of Toronto.Les travaux d’infrastructure publique et les organismes qui les construisent ou qui soumissionnent pour leur construction sont importants dans l’histoire de la standardisation pour plusieurs raisons. La magnitude, la signification et l’ubiquité de tels travaux rendent la pratique de la standardisation importante pour et en elle-même. La rigueur employée dans la mise en application de ces standards aux contacteurs et aux fournisseurs, tout en agissant sur l’amélioration des pratiques industrielles, possède aussi l’effet secondaire de favoriser les entreprises qui les maîtrisent et qui peuvent s’y conformer. Les organisations publiques ne disposent pas seulement des contrats pour mettre en oeuvre leurs idées sur la standardisation mais encore de la réglementation. Les standards des travaux publics contribuent à définir les relations de l’État avec l’espace géographique à l’intérieur duquel il gouverne. Ces enjeux seront explorés à partir de quatre cas exemplaires en Ontario : les travaux routiers et de bâtiments, la santé publique et la réglementation pour les travaux d’aqueduc, la Commission Hydroélectrique de l’Ontario et, finalement, la ville de Toronto